Chronique | Nana – Ai Yazawa

nana-t1Titre: Nana

Auteur: Ai Yazawa

Editeur: Editions Delcourt

Prix: 7€

Parution: 2002 – 2009

Nombre de pages: Environ 180 pour chaque tome

Genre: Manga / Romance

RésuméNana. Un même prénom pour deux jeunes filles diamétralement opposées. La première, Nana Komatsu, est une fille banale, naïve, un peu superficielle, mais très gentille et attachante. La seconde, Nana Osaki, est entourée de mystères, un peu froide, elle sait aller droit au but et connaît les choses essentielles dans la vie. Toutes les deux montent à Tokyo, des projets pleins la tête, se rencontrent, et vivent une amitié quasi fusionnelle.


Mon avis: Je crois que ça fait un petit moment déjà que j’avais envie de vous faire une longue chronique sur l’univers de Nana. Tout d’abord parce que c’est ce qui a donné le nom du blog (en partie) et puis parce que ce manga tient une place importante dans mon coeur.

Nana c’est l’histoire de deux filles qui ne se connaissent pas, qui partent toutes deux pour Tokyo dans le but de démarrer une nouvelle vie et qui ont une chose en commun: leur prénom. L’une est une vraie fleur bleues, l’autre est une punkette un peu secrète. Ensemble elles vont vivre de grandes aventures qui vont les rapprocher de plus en plus.

Nana Komatsu est une jeune femme un peu fleur bleue et qui tombe bien trop facilement amoureuse. Elle est hilarante. Surnommée Hatchi par Nana Osaki, elle est parfois dessinée sous les traits d’un petit chien. Hatchi a ici plusieurs  références: le chifffe 8 en japonais se dit « Hatchi » et c’est aussi un chien à l’histoire légendaire (l’histoire du chien Hatchi a d’ailleurs été adaptée au cinéma). C’est une fan grande du groupe Trapnest. Lorsqu’elle va rencontrer l’autre Nana, c’est tout son petit monde « parfait » qui va être chambouler et changer à jamais. Nana est tout simplement un personnage que j’adore. Je me retrouve très souvent en elle pour son côté tête en l’air et un peu rêveuse.

Nana Osaki, elle, est une vraie punk. Froide au premier abord, elle cache en fait un véritable cœur d’artichaut, mais aussi un mal-être profond. Avant de partir pour Tokyo, elle entretenait une relation plutôt tumultueuse avec Ren, le guitariste de son groupe appelé Blackstones (en références aux cigarettes qu’elle fume), jusqu’au jour où il part pour la capitale et monte un second groupe appelé Trapnest. Nana est un personnage que l’on a beaucoup de mal à cerner les premières fois parce qu’elle est se cache beaucoup sur une carapace qu’elle s’est construite au fil des années. Sa relation avec Nana est tout simplement adorable, c’est comme si elles se complétaient l’une et l’autre.

De près ou de loin, les deux héroines sont très liées. Même prénom, même passion intense pour la musique, même façon de penser. Ce sont deux personnage hors du commun, à la fois drôles et attachantes. Je ne pourrai vous en dire plus sur ces deux filles qui ont littéralement changées ma vie parce que cela me prendrai plusieurs heures et je pourrai même vous faire une dissertation là dessus.

Parlons de la musique dans ce manga !  Nana, en plus d’être une superbe histoire, parle aussi beaucoup de musique, de groupes, de performances et de fans. Entre des batteurs un peu fou, des guitaristes charmeurs et des chanteuses quasiment parfaites, ça fait plutôt rêver. J’adore l’univers de Nana pour ses histoires autour de la musique, parce que c’est quasiment le point central de l’histoire. Tout tourne autour de la reformation des Blackstones, le groupe rock-punk de Nana Osaki, et Trapnest, le groupe en vogue du moment. J’aime beaucoup voir et découvrir comment l’auteur a pu intégrer ces parties très détaillées autour de la musique.

Maintenant, parlons peu, mais parlons bien. Nana a été adapté en anime (dessin animé japonais) pour la télévision. 47 épisodes tous plus intenses les uns que les autres et une histoire tout aussi prenante que dans les manga. Et je ne vous parle même de la BO qui est juste PAR-FAITE ! (on passe de la pop, au rock, voire au punk) et je vous conseille d’ailleurs d’y jeter un oeil ici. En bref, on a là une très bonne (voire excellente) adaptation du manga au vue des personnages et de leur histoire.

Nana a marqué mon adolescence. Si le blog existe aujourd’hui c’est en parti grâce à ce manga. La musique, les personnages et tout ce petit monde développé autour de ces deux filles diamétralement opposées, mais liées comme jamais m’a tout simplement ému au plus haut point lorsque j’étais plus jeune. La culture niponne tient une place toute particulière dans mon coeur et je crois bien que grâce à Nana et plus particulièrement aux deux Nana je me suis longtemps identifié en chacune d’elle. Malheureusement, depuis 2009, l’auteure, Ai Yazawa, a dû arrêter la publication de son manga à cause de graves problèmes de santé. Quelques scans du tome 22 sont disponible sur la toile, mais on attend toujours avec impatience la suite. Ce qui est sûr, c’est que je vous conseille vivement de lire les 21 tomes qui composent ce manga, vous ne regretterez pas je vous le promet 😉

Note

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